Dans le cadre des TPE, nous avons choisi de traité le sujet de la représentation de la photographie de guerre durant la première guerre mondiale. Yeliz Kazanci et Capucine Mignard, élèves du lycée Fustel de Coulanges en classe de première L.
samedi 1 mars 2014
Introduction
L'apparition de la
photographie au moment de la guerre de Crimée a constitué une
révolution visuelle. Les premiers clichés s’attachent
principalement à fixer les campements, les officiers et les soldats.
Le temps de pause extrêmement long et le matériel encombrant
empêchent la photographie de s’installer au cœur de l’action.
Les développements coûteux et les difficultés de reproduction
l’empêchent d’autre part de s’affirmer comme un genre
indépendant. Mais, du moins, l’utilisation des négatifs des
clichés inspire la gravure et invite à porter un nouveau regard sur
la guerre. Au moment où éclate la Première guerre mondiale, la
photographie est encore considérée comme le meilleur moyen de
s'approcher de la réalité. Ainsi, pendant toute sa durée, un
nombre incalculable de clichés sont pris, à l'aide d'appareils de
formats divers, par des photographes professionnels ou de simples
amateurs, en l’occurrence des soldats partis avec leur propre
matériel. Toutefois, parmi les différents sujets traités, les
photographies représentants des scènes de batailles sont
extrêmement rares et souvent incomplètes ou imparfaites. Il faudra
attendre les années 1860-1870 pour voir la photographie commencer à
composer son propre discours. Le développement de la grande presse
et les améliorations techniques lui offrent alors un large espace de
diffusion et permettent au reportage photo de s’affirmer à la fin
du siècle comme un mode privilégié pour raconter la guerre.
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